De septembre 2014 à mars 2015, j’ai dis merde à tout le monde et je me suis cassée à l’autre bout du monde en visa vacances travail pour découvrir un pays qui m’intriguait depuis longtemps :
La NOUVELLE-ZÉLANDE
Je ne sais même pas par où commencer pour parler de ce pays. Il est magnifique, merveilleux, loin de tout, relaxant, incroyable, les gens, les paysages, les animaux, la vie… tout, tout est fabuleux et je rêve que j’y suis de retour pratiquement toutes les nuits.
En fait, j’ai tellement aimé cet endroit que je lui ai carrément consacré un blog, avec un article pour chacune des choses que j’ai pu y faire. Si vous voulez connaître les gros détails de mon voyage là-bas, c’est sur 12-hours-jetlagged.blogspot.fr
L’île nord de la Nouvelle-Zélande est complètement différente de sa sœur du sud. Ici, les volcans pullulent et l’activité géothermique y est très développée. La ville d’Auckland est elle-même construite sur quelque 49 volcans éteints tandis que dans la baie, Rangitoto veille.
Que dire sur ce pays, bordel. Il y a tellement de choses à voir. Tellement de merveilles impossibles à classer.

Le parc géothermique Te Puia
• Par exemple, Rotorua et ses environs abritent de magnifiques grottes remplies de vers luisants qui donnent aux cavernes des allures de voie lactée. J’y ai visité les grottes de Waitomo, les plus célèbres de toutes, avant de passer une nuit au sein d’une tribu maorie qui nous a régalés d’un spectacle de danse et de chant.
⇒ À découvrir ici pour les grottes, ici pour Rotorua et ici pour les parcs géothermiques
• Sans parler d’Hobbiton, juste à côté. À visiter très tôt le matin pour éviter les hordes de Chinois et profiter de la vue. Saviez-vous que l’arbre au-dessus de chez Bilbo, c’est un faux ? La vie d’ma mère. Au départ, ils voulaient construire un peu plus à droite, sous un sapin. Sauf que déjà, dans le livre il s’agit d’un chêne et en plus, l’inconvénient d’un vrai arbre, c’est qu’il a des racines. Impossible, donc, d’utiliser un arbre bien vivant comme décor, il a fallu en créer un.
Le petit plus de la visite, c’est le final, l’arrêt à l’auberge du Green Dragon où on a l’occasion de boire la vraie bière des films (avec un taux d’alcool riiiidicule, parce que, je cite « on ne voulait pas de petits hobbits bourrés sur le plateau ») et de déguster de merveilleuses tourtes à la viande et autres muffins aux fruits rouges.
En résumé, Hobbiton, c’est cher, mais c’est génial et ça vaut le coup.
⇒ À découvrir ici
• À trois heures de route d’Auckland se trouve la magnifique péninsule de Corormandel où il est conseillé de passer une bonne semaine afin de pouvoir tout voir. Manque de bol, nous n’avons eu que trois jours, mais c’était déjà très chouette, et nous avons pu découvrir la splendide Cathedral Cove, connue entre autres pour apparaître dans le second film de Narnia.
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Salut Narnia !
• À 1h de bateau d’Auckland, l’île de Waiheke offre une merveilleuse bouffée d’air le temps d’un week-end. C’est tout petit, mais il y a beaucoup de belles criques et de vignes à visiter.
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• L’un de mes souvenirs les plus marquants de mon séjour en Nouvelle-Zélande est le Tongariro Alpine Crossing, un trek de 20km à travers une chaîne de volcans actifs. Un paysage lunaire qui a été utilisé pour incarner le Mordor mais, surtout, un endroit incroyable dont je me souviendrai toute ma vie. Because volcans.
Clairement, il faut être en bonne forme physique pour faire ce truc, parce que le bus qui nous emmène et vient nous chercher nous laisse 7h pour traverser, ni plus ni moins. Mais (attention spoiler), quand tu arrives ENFIN au parking après 10km de descente qui ont flingué tes genoux, tes hanches et tout le reste, le chauffeur de bus t’offre une bière fraîche. Ou un soda. La meilleure bière de toute ma vie.
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• La capitale Wellington et son Museum Te Papa, un musée gratuit et interactif qui rassemble à peu près toute l’histoire du pays sous tous ses apects (géologique, historique, économique, tout), et ses très célèbres Weta Caves, un studio d’effets spéciaux connu pour avoir travaillé sur… eh oui, le Seigneur des Anneaux. Globalement, le pays entier regorge d’attractions pour les fans, mais Wellington concentre les touristes fans de la saga. À cause de son aéroport décoré d’une énorme tête de Gollum, mais aussi parce qu’il est possible de partir visiter de nombreux décors naturels depuis la ville.
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• Le northland. Trop souvent boudé, et que c’est dommage putain ! Cet endroit est génial. Il n’a rien à voir avec le reste de l’île, il y a fait plus chaud, l’ambiance, toujours avec ce je-ne-sais-quoi qui caractérise le pays, possède une touche d’exotisme qui rappelle un peu l’Australie. C’est globalement très vide, mais il y fait bon vivre et il y a beaucoup de belles choses à voir, notamment la ville de Paihia ou encore Cape Reinga, un haut lieu des croyances maories, où les âmes des vivants se jettent pour passer dans l’au-delà.
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• Tauranga et Mount Manganui. À voir pour la vue ! Tauranga se trouve dans la Bay of Plenty, un endroit très joli où il n’y a cependant pas beaucoup de choses à faire, si ce n’est prendre le temps de vivre. Personnellement, j’ai eu la chance de m’y rendre pendant les vacances de Noël, et à cette période, les pohutukawas fleurissent et parent le paysage de rouge.
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La vue pendant l’ascension à Mount Manganui. Pas mal, hein ?
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• ET SINON, QU’EST-CE QU’ON BOUFFE, LÀ-BAS ?
Le plat national est le fish&chips. Oui je sais, ça déprime. Chez les maoris, c’est autrement plus varié puisqu’ils ont ce barbecue souterrain merveilleux nommé le hangi, qui consiste à creuser un trou, à le remplir de pierres brûlantes, puis à déposer la viande et les légumes par-dessus, avant de tout enterrer. Ça cuit pendant des heures, et quelle tuerie.
Sinon, en Nouvelle-Zélande, il faut absolument boire du L&P, la limonade nationale. Puis faire un tour ou deux chez Burger Fuel, dont les burgers sont à tomber. Goûter la Tui, une bière locale pas forcément très goutue (mais c’est la moins chère, lololo), manger du chocolat Whittakers, prendre un jus de fruits frais chez Tank et à Auckland, OBLIGATOIREMENT S’ARRÊTER prendre un cookie chez Mrs Higgins, servi chaud à toute heure du jour — mais seulement du jour hélas. La boutique est à trouver sur Queen Street, la rue principale d’Auckland. Tellement bons que j’en ai embarqué dans mes poches pour l’avion, histoire de prolonger un peu le voyage. Tout le reste se trouve un peu partout dans le pays.
Ah, au passage, si vous vivez là-bas, faites gaffe, le lait et la crème fraîche se trouvent au même rayon et ont le même packaging. Non non, je ne dis pas ça parce que j’ai versé du lait dans mes pâtes à plusieurs reprises.
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• Et où dormir ?
On va faire simple : dans les grandes villes (=Auckland et Wellington), si vous voulez être proches de tout, privilégiez les grandes enseignes type YHA, Nomad et xBase, au moins vous serez à peu près sûrs de leur éthique en terme d’hygiène. Ça ne vous garantit pas l’amabilité du personnel, par contre. Personnellement, à Auckland, mon chouchou s’appelle le Queen Street Backpackers, vraiment très bien placé et pas cher (et avec une wifi qui marche !)
Partout ailleurs, cherchez n’importe quoi d’autre : il y a tellement de petites auberges choupinettes ! À Hahei, sur Coromandel, nous étions tombés sur une maison d’hôte tenue par deux retraités adorables à deux pas de la mer, et nous avons eu une chambre individuelle pour le prix d’un lit en dortoir. Sans internet, mais qu’est-ce qu’on s’en cogne dans ce pays.
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• D’autres choses à savoir ?
En Nouvelle-Zélande, internet est pratiquement inaccessible. Parce qu’ils sont au bout du monde et que tout coûte cher, même internet, la plupart des foyers et des hôtels ne disposent pas d’une connexion illimitée ou de qualité, et même à Auckland il arrive de devoir payer pour obtenir quelques Mo quotidiens. Si vous êtes accros, préparez-vous à prendre votre mal en patience.
La Nouvelle-Zélande est l’un des pays les plus sûrs du monde, cependant ça n’empêche pas les vols. Faites attention à bien planquer vos affaires, particulièrement si vous voyagez en van. Pendant mes 6 mois là-bas, il ne passait pas une semaine sans que j’entende parler de vans cambriolés de fond en comble et ce, même dans des endroits reculés.
La vie là-bas est chère, et pour cause : ils importent énormément de choses. Et même les produits locaux, comme le fromage et le vin, coûtent une blinde. Sauf les fast food qui eux, pour le coup, ne sont pas chers du tout. Quant aux clopes… 20 dollars le paquet, allez, bisou !
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