Deux semaines en Australie

En janvier 2014, j’ai eu l’occasion de prendre des vacances de mes vacances en Nouvelle-Zélande (ouais, la classe) et de m’envoler pour la mythique…

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AUSTRALIE

Et plus précisément, pour trois endroits le long de la côte est : Sydney, Surfers Paradise et Brisbane.

• J’ai adoré la ville de Sydney.

The Royal Botanic Garden et ses myriades de plantes exotiques, de fleurs tropicales et colorées, ses cacatoès en liberté, ses kookaburas que t’avais vu qu’au zoo de Beauval avant ça et qui, d’ailleurs, ne fait pas du tout « kookaburrrrrraaaa », les zoos nous mentent.

J’ai passé mon premier jour en Australie à me promener. D’abord dans ces jardins merveilleux plein d’oiseaux exotiques (et d’araignées, mais j’y reviendrai), puis aux alentours de l’opéra. Cet opéra est incroyable. Et très photogénique, dis donc. Et l’ambiance est juste en totale opposition avec ce qu’on attend d’une grande ville.

Même quand on s’éloigne des quais, qui sont sans doute la partie la plus touristique.
La ville est blindée d’espaces verts, eux-mêmes blindés d’Australiens faisant leur footing (je crois pas avoir jamais vu autant de mecs courir au mètre carré), d’installations cool comme un cinéma en plein air avec l’opéra de Sydney en fond… niveau détente, je crois qu’ils sont au top. On a l’impression d’être constamment en vacances. Des glaciers tous les deux mètres, des « summer houses » décorées de grosses fleurs colorées et du ukulele partout, des palmiers comme arbres lambda, la chaleur, le soleil, les cris des mouettes et les cornes des bateaux en fond… Honnêtement, même en travaillant là-bas, je crois pas qu’il soit possible de souffrir de dépression dans un cadre de vie pareil.

Niveau clichés, l’Australie remporte la palme de « ceux qui sont vrais ». Si à Paris on n’a pas vraiment le mec affublé d’un béret avec une baguette de pain sous la main à tous les coins de rue, ici, ils sont tous BLONDS. Tous. Et super bronzés. Et super bien foutus. S’ils passent leur vie sous des chaleurs pareilles, en même temps, ils ne doivent pas trop être conditionnés pour stocker les graisses, vous me direz. Et comment tu veux faire autrement que passer ta vie en short quand il fait déjà 25°C à 9h du mat.

Ah puis ils surfent tous, bien sûr. Comme des merdes pour certains, mais même.

• Qu’est-ce que je conseille à Sydney ?

Je vais être honnête : il a fait tellement beau que j’ai passé le plus clair de mon temps à la plage. Quand je n’arpentais pas le centre ville ou les merveilleux, incroyables, marvellous jardins botaniques, je prenais un ferry et j’allais larver sur Shelly beach ou Manly Beach.
Si vous aimez vagabonder dans les villes juste pour le plaisir de s’imprégner de leur ambiance, traversez le Harbour Bridge à pieds. C’est cet énorme pont en forme de ceintre derrière l’opéra. On y a une superbe vue sur l’opéra, et l’autre côté du pont a une ambiance radicalement différente.

• Qu’est-ce que je déconseille à Sydney ?

Deux choses : le Seaquarium, un énorme attrape touriste, très cher, bondé et pas méga bien entretenu de mon avis personnel, il permet certes d’y voir des ornithorynques, mais il renferme aussi des dugongs, ces cousins du lamantin, dans un bassin microscopique.
Les auberges de jeunesse pas cher. Sérieusement, on m’avait mise en garde contre elles, et malgré tout j’ai voulu la jouer économe. Je ne le ferai plus. Je suis restée à l’elephant backpacker, dans le quartier plutôt bien placé de Wooloomooloo, et c’était cauchemardesque. Des cafards partout, des douches pétées, des portes qui ne ferment pas (pas « qui ne ferment pas à clé », « qui ne ferment pas » tout court) et des gens qui viennent squatter ton lit oklm sans que personne ne s’en émeuve. J’ai eu de la chance de ne pas chopper des bed bugs, sérieux. Fuyez cet endroit. Vous valez mieux que ça.

C’est sous la lumière dorée du soleil couchant que j’ai quitté Sydney par le Harbour Bridge, m’offrant une dernière vue sur l’opéra et la city et puis… et puis Fleetwoodmac dans les oreilles, j’ai pas lâché mon sourire béat jusqu’au stop de 23h.

J’ai vu des paysages incroyables défiler, des étendues de verdure à perte de vue, le bush australien enflammé par la lumière du soir, sans rien au milieu qui laisse deviner qu’il y a de la civilisation dessous. Sauf le panneau McDonald’s qui dépasse, là-bas.

Ensuite j’ai découvert mon premier cafard, mon enthousiasme est retombé direct, j’ai passé une nuit abominable en essayant de ne pas baver sur mon sac à dos, à 7h j’ai sauté sur un énorme chocolat chaud qui m’appelait en dansant en bikini au milieu d’une nuée de cacatoès bruyants, puis à 11h je suis arrivée à Surfers Paradise.

Il faisait TELLEMENT CHAUD. Dans le genre étouffant, très humide, à peine avais-je mis un pied hors du bus climatisé que j’étais déjà trempée de sueur. Impressionnant. Heureusement, mon backpackers n’était pas loin et, bien qu’il soit trop tôt, je suis allée abandonner mes sacs, enfiler mon maillot de bain puis j’ai filé à la plage.

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Et. J’ai cramé.
ALORS NON, JE SAIS CE QUE VOUS ALLEZ DIRE ET JE NE VOUS PERMETS PAS.
Oui, j’avais mis de la crème 50+. Je suis pas inconsciente non plus, surtout avec ma carnation lavabo, mais ça n’a pas suffi. Après une heure allongée sur ma serviette, entrecoupée de quelques allers-retours dans l’eau turquoise et transparente qui rend la détection des énormes méduses très facile, je suis finalement allée récupérer mes clés, prendre une douche et découvrir mes brûlures.
Vous savez, quand vous vous tartinez de crème solaire, y a ces endroits, aux abords du maillot de bain qui sont toujours moins gâtés. Voilà, là. Tout le contour du maillot de bain. Absolument tout le contour.

Mais bon, ça ne m’a pas empêchée de passer les journées suivantes à glander dehors, sur la plage, sur le front de mer qui est aussi le centre-ville avec même un centre commercial, et d’admirer cet énorme orage tropical, nous refaire la pub Tahiti douche.

Brisbane est la ville qui m’aura le plus déçue. Pas parce qu’elle est nulle, j’imagine qu’elle est très agréable quand il fait beau, mais voilà, il n’a pas fait beau du tout. Genre, Tahiti douche le retour puissance mille, j’ai passé la seule journée « sèche » au Lone Pine Sanctuary, un sanctuaire qui recueille des koalas ♥ et d’autres espèces telles que des wombats, des diables de Tasmanie, des dingos, un sacré paquet d’oiseaux et environ tous les serpents les plus venimeux du pays.

CE QUE JE CONSEILLE :

• Le backpacker Sleeping Inn, à Surfers Paradise. J’ai eu un peu peur en arrivant, parce que la piscine a l’eau la plus glauque que j’ai jamais vu, mais ça s’est avéré être la meilleure auberge de jeunesse de mon passage en Australie. Et quand t’as l’océan Pacifique d’un turquoise limpide à cinq minutes, on s’en fout, de la piscine.
Lone Pine Sanctuary, à côté de Brisbane, est un zoo auto-financé uniquement grâce aux dons. Je vais pas répéter ce que j’ai dis plus haut mais, vraiment, je le conseille. L’entrée n’est pas excessive (24AUD au lieu de 35 avec la carte de membre YHA international) de même que la photo avec un koala, qui ne coûte que 18AUD (11€). Quand on sait que ça contribue à la vie du sanctuaire, c’est rien.

CE QUE JE NE CONSEILLE PAS :

Seaworld. Il y en a un sur la Gold Coast que l’on m’a recommandé plusieurs fois parce que « tu pourras voir de vraies orques » LOL NO. N’y allez pas. Jamais. Même si par un curieux hasard vous veniez à vous ennuyer en Australie, ne foutez jamais les pieds dans un putain de delphinarium. C’est pas comme si l’Océanie offrait des tas d’opportunités d’observer des cétacés en liberté, pas vrai.

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