Mes carnets de voyage – La Floride

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    Date : Décembre 2001
    Durée : 14 jours
    Circuit : Miami – Everglades – Disney World – Cap Canaveral – Key West – Miami
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ALORS, bon. Déjà, à l’époque, le numérique c’était pas trop ça, et les pellicules prenant une place non négligeable, à force, dans les valises, je n’ai pas des masses de photos. Et je suis certaine qu’une bonne partie s’est perdue dans les cartons. Genre, toutes celles de Disney World la journée, grmpf, ou encore le vol de flamants roses dans les Everglades… les meilleures se sont fait la malle, c’te haine.
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Etape 1 – Miami
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Je vais passer sur l’épopée des aéroports et toutes les mesures de sécurité anti-terrorisme plutôt folles, l’alerte à la bombe à Charles de Gaulle et la presque confiscation de pantalon à Chicago (bah ouais, 2001, ceinture, voilà). Je hais les aéroports, ça pue l’insécurité et le stress, tu te sens limite obligé de courir pour te sentir mieux.
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Et donc, arrivée à Miami. Cliché frappant numéro un : les énormes Américains qui bossent pour la compagnie de location de voiture. Énormes comme j’avais encore jamais vu, ils auraient facilement rempli trois sièges. Les pauvres. Puis direction l’hôtel, qui est situé à deux pas de la plage (on la voyait depuis la piscine, haha). On a débarqué vers 21h heure locale, mais avec le décalage horaire, on s’est propulsés dans la rue à 6h du matin en méga forme.
Avec une température extérieure avoisinant les 21°C et non, je sais pas en °Farenheit . Okaaaay. Oh tiens, une limousine. Sable méga fin. Eau vachement bleue. Retour à l’hôtel. Ah tiens, une autre limousine. Petit déjeuner GARGANTUESQUE avec des pancakes de la taille de ma tronche steuplé, assaisonnés à ce que tu veux sers-toi on a tout like a boss bitch. 
Balade dans Miami. Retour vers la plage, visite du centre ville, blindé de palmiers et décoré pour Noël, un contraste assez étrange, surtout vu la température. Le top étant de croiser un Père Noël devant un magasin, haha, alors que les meufs se trimballaient en mini-short et haut de bikini.
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Tu me croyais pas, je sais.
J’avoue humblement que près de treize ans après ce voyage, je ne me souviens absolument pas de ce que j’ai mangé de local.
… sans doute des hamburgers. Bahaha #cliché
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Je vais dire le truc le plus superficiel de la terre, mais : la mode là-bas, c’est ouf. En 2001 ils avaient déjà les tailles basses, tellement basses que si t’as pas un maillot impeccable ça se voit car ça dépasse. J’avais fini par trouver un jean magnifique qui ne laissait pas ma raie du cul s’aérer au moindre pas, blindé de fermetures, tellement beau. Mais j’avais dû quand même y aller molo, parce que le poids des valises.
Bref, fin de la parenthèse shopping.
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Oh tiens, une limousine.
Après avoir fait des tours dans les quartiers touristiques, visité un supermarché par curiosité, nous être baladés sur le front de mer, bu des cocktails trop bons (sans alcool, hé ho, j’avais douze ans), ah tiens deux limousines, on est retourné glander à la piscine, parce que décalage horaire ta mère, on était tous crevés. L’hôtel possédait un jardin exotique, avec plein d’oiseaux colorés dans des volières immenses, des salons de jardin en rotin, des iguanes en liberté, à ne surtout pas toucher quand même, qu’ils ont dit. OUAIS MAIS JE SUIS DÉSOLÉE LE MACHIN il est venu juste à côté de mon transat.
Qu’est-ce qu’on a pu bouffer, à Miami.
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Etape 2 – les Everglades
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Un passage inoubliable pour deux raisons : les insectes et le Coke Diet.
Notre hôtel — il y en a, en tout et pour tout, deux. — était le mieux coté dans le Routard. Et c’était assez bizarre, parce que de l’extérieur, il avait la gueule de ces vieux motels dégueulasses qu’on voit dans les séries. On a récupéré les clés dans une espèce de gros bâtiment à mi-chemin entre les deux hôtels, sur un port, qui contient la salle où on prend le petit déjeuner — ah tiens — et quelques magasins de souvenirs — dont j’ai ramené une PELUCHE FLAMANT ROSE — avant de retourner à notre hm… baraquement vert.
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Y avait beau y avoir des moustiquaires partout, bah on a trouvé des fourmis et autres insectes affreux dans les toilettes, la baignoire et sous les lits. Beuheuheu.
Mais bon, ils y peuvent pas grand chose, ce sont des marais méga sauvages, la nature règne en maîtresse presque absolue là-bas. Et puis quand on sort, on a un libre espace tout vert jusqu’à l’eau, dans lesquels dorment des flamants roses. Qui finissent par s’envoler alors que le soleil se couche.
J’en avais un peu rien à branler des insectes.
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Dire que j’avais envie de descendre de la voiture.
Mais que j’étais con.
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On a eu le loisir de découvrir les marais, la faune intéressante haha, d’élaborer deux ou trois scénarios pour faire disparaître un corps là-dedans, de chercher ce putain d’oiseau au bec plat sans le voir, observé des tas de pélicans et de vols de flamants roses, qui envahissent littéralement les marais, fait un tour en voilier pour voir le soleil se coucher depuis un endroit particulier dont, devine, j’ai pas de photos…
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Cet énorme alligator, sur la photo ci-dessus, on l’a croisé en voiture. On a bugué pendant deux bonnes minutes, arrêtés sur la route, oh qu’il est beau le croco, avant de repartir. Heureusement que les routes ne sont pas souvent utilisées là-bas, hein. (oui c’est un alligator. C’était pour voir si tu suivais) (point culture : les gros, c’est les alligators. Les crocodiles, ils sont tout petits.)
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J’ai parlé du Coke Diet. Note si tu vas aux Etats Unis : LE COKE DIET N’A RIEN À VOIR AVEC DU COCA COLA ZÉRO OU LIGHT. C’est immonde, j’ai même pas les mots pour te dire comme c’est dégueu. C’est tout sauf du coca cola, je sais même pas comment ça peut faire illusion.
La mouette locale : LE PÉLICAN. Et ça tombe bien, j’avais toujours
rêvé d’en voir en vrai. Bah c’est balèze, comme piaf, et pas hyper sympa.
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Etape 3 – Walt Disney World
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TIDIDIIIIIIIIIII. On est arrivés là-bas le 22 décembre, il me semble. Dans un immense hôtel avec piscine chauffée et jacuzzi, c’était pas un hôtel Disney mais y avait quand même pas mal de trucs pour rappeler sa proximité avec les parcs, ainsi que les meilleurs donuts de la terre, dont je rêve régulièrement depuis, et c’est très frustrant. On n’avait pas une chambre, on avait carrément une suite, ouais ouais, qui donnait en plein sur les escaliers du jacuzzi, une fois les palmiers contournés.
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Alors je sais pas du tout où sont passées les photos des parcs. Parce que je suis sûre qu’on en a. Mais nan, j’en ai trouvée que deux, et d’une qualité tellement médiocre qu’on voit à peine qu’il s’agit du château.

Les parcs de Walt Disney World, ça n’a rien en commun avec Disneyland. Il y a quatre parcs, plus un parc aquatique, et Disney Village peut être considéré comme un parc à lui tout seul tellement il est grand, aussi. On a commencé par Animal Kingdom. Un grand parc dont je me souviens surtout par ses spectacles, celui du Roi Lion notamment, et axé principalement sur « la savane ».
Le parc n’est pas très grand, et les attractions ne m’ont pas marquées plus que ça, hormis un petit safari et un gigantesque splash, tellement violent que ma soeur et mon père ont du changer de t-shirt (et que ma soeur en a pleuré, haha). 

C’est le parc le plus récent des quatre et il n’était pas encore méga développé à l’époque.

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Le deuxième jour, on a fait Hollywood Studios, l’équivalent de notre Disney Studios à nous mais, tu t’en doutes, puissance mille. Le Hollywood Tower Hotel existait déjà en 2001, il y avait une attraction géante dans une salle de cinéma, où la salle se scindait en quatre voitures géantes pour partir se balader au milieu des dinosaures (ou alors c’était dans Epcot ?), Rock n’Roller coaster était là aussi, Studio Tram Tour était exactement pareil.
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OH ET LES PIZZAS DE PIZZA PLANET, bah elles sont vraiment giga bonnes. Les meilleures de la Terre, j’ai jamais rien retrouvé d’équivalent. On a mangé que ça pendant cinq jours, parce que ouais, un truc aussi bon, on le retrouvait dans tous les parcs.
C’est dans ce parc-là qu’on peut visiter « les coulisses » des studios Disney. Personne ne travaille là, mais tout est aménagé comme si, avec les tables à dessin, les ordinateurs, les storyboards au mur… et en 2001, j’avais pu voir les premiers dessins de Frère des Ours.

Beaucoup de choses m’ont marqué dans ce parc, en particulier un spectacle de son et lumière se jouant sur l’eau, Fantasmic! — j’avoue, j’ai vérifié le nom sur Google — sur le thème de Mickey magicien.

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Ce soir-là, nous avons mangé dans une pizzeria aux alentours de l’hôtel, où un serveur très enthousiaste a voulu nous parler français. Il parlait très bien, vraiment bien, à ceci près qu’il nous a dit « bonjour » avant de se reprendre, gêné, et de faire « je veux dire, salut messieurs dames ». Raté c’était l’inverse, mais c’était mignon.

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Le soir du 24, un ÉNORME orage a éclaté alors qu’on s’apprêtait à envahir Disney Village pour faire les achats de Noël. On a attendu une bonne heure que la pluie torrentielle et les éclairs cessent pour enfin nous rendre dans les innombrables magasins… en grelottant. Grâce à l’orage, la température était passée de 26°C à 13°C. Alors on a VITE fait les courses de Noël.
C’est de là que je tiens mon pendentif Tinkerbell en argent, d’ailleurs, qui ne m’a jamais quitté depuis.
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Et les feux d’artifice. PFOU. Les plus beaux que j’ai vu jusqu’à présent.
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Paradoxalement, Magic Kingdom est le parc dont je garde le moins de souvenirs. Bon, j’en ai quand même pas mal, à la réflexion. Genre Main Street, qui est tellement immense, bien plus que la simple ruelle de Paris. Le château, pareil, immense, tellement haut et travaillé, tellement beau. Space Mountain qui est vieux, qui tombe en panne deux fois par jour au moins tellement il en peut plus. Le Manoir Hanté hyper classe qui ne ressemble pas du tout au nôtre, la maison étant plus neutre et moins creepy. Les Aventures de Winnie the Pooh dans Fantasyland, qui remplace l’attraction sur Pinocchio chez nous. On se balade dans un pot de miel, haha. Et encore un spectacle ahurissant, à base de Tarzan et de rollers, de trapézistes et tout, hanlala.

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Le dernier jour fut consacré à Epcot, un parc qui ne nous attirait pas trop, assez futuriste d’aspect. Mais en fait, il est juste absolument AMAZING ce truc. Divisé en deux parties, l’une assez futuriste en effet, avec une attraction sur l’espace dans la grosse boule à l’entrée, le monorail le surplombant qui en fait le tour, tout ça. Et la deuxième partie, ma préférée, l’inoubliable lac du monde. Tous les continents et beaucoup de pays sont représentés, y a pas de vraie attraction à proprement parler hormis la nourriture typique de chaque pays dans plein de restaurants, genre trois par pays. Sauf la Norvège, mais pour compenser on pouvait faire un tour en drakkar.
Mais le mieux, c’est le soir. Il y a un spectacle son et lumière sur le lac, nommé Reflections of Earth. Ce qui représente tout mon séjour à Disney, et tiens même que je te mets la vidéo. Ca prend tellement aux tripes, putain, mais ils font comment.
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Et puis bah, y a bien fallu repartir. Adieu délicieux donuts de l’hôtel, adieu spectacles époustouflants, adieu la magie Disney et bonjour à une partie improvisée du voyage…

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— LA VISITE DE LA NASA —
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Après avoir un peu glandé dans les environs de Cap Canaveral le soir et avoir passé une nuit dans le pire motel du voyage (on a trouvé un slip pendu au ventilo du plafond), direction la NASAAAAAA et sa base de lancemeeeeeeeeent !
J’aurais aimé te dire que c’était awesome. 

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Sauf que ma sœur et ma mère étaient méga malades depuis la baisse brutale des températures, qu’elles avaient de la fièvre et qu’on a donc fait au plus vite : on a vite fait visité un hall rempli de photos d’astronautes, de roches lunaires et d’autres trucs historiques tellement cool qui ont gavé tout le monde (beuheuh) (mais c’était en anglais, donc…) avant de nous rendre en haut d’un point d’observation pour voir la fusééééée ! Arhem, sur la photo ça ne donne strictement rien. Mais en fait, c’était ça, de loin.
Interdit d’accès, on ne pouvait pas s’approcher plus.

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La fusée qu’on discerne au loin, en construction, là, a décollé le 16 janvier
2003. La navette qu’elle portait, Columbia, a explosé seize jours plus tard à
quinze minutes de l’atterrissage, avec ses sept astronautes à bord. 
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Etape 4 – Key West.
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L’endroit que j’avais le moins envie de voir. Île la plus au sud de Floride, avec des eaux turquoise, full of animaux tropicaux, nan pas moyen je voulais retourner à Disney.
Bah j’ai juste adoré en fait. Et pour la première (et dernière) fois, je me suis volontairement approchée d’une araignée à moins d’un mètre.
En même temps là-bas ils ont une espèce étrange, qui ressemble à un mini crabe en mode Hannibal, avec une carapace blanche à pics rouges. Je l’avais vue dans les dépliants de l’hôtel comme faisant partie de la faune typiquement locale, et je l’ai guettée. Je l’ai trouvée le jour même juste dans l’angle de l’escalier, à l’extérieur de la chambre. Et c’est tout petit.
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Le comble étant quand même son nom : Devil spider.
(whouhou j’ai mis une araignée sur mon blooog)
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J’ai tellement kiffé cette ville. Touristique et bourgeoise le jour, elle change complètement de visage la nuit : les motards débarquent sur leur Harley, sans casque évidemment puisque là-bas ce n’est pas obligatoire, bardés de tatouages et de fringues en cuir. Les bars passent une musique latino et donnent une ambiance assez déstabilisante quand on a passé la journée à flâner sur les quais pour admirer les gros paquebots de croisière.
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Les quais. Et encore, on s’est approchés plus près du gros qui ressemble au Titanic, là. Histoire de se sentir minuscule.
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Je crois que c’est de là qu’on est partis sur un bateau à fond vitré pour voir tous les beaux poissons. Je me souviens avoir râlé de ne pas avoir vu même une mini tornade sur l’eau, car après tout, MERDE, c’était dans le dépliant ! (et je suis une grosse baisée de la vie lorsqu’il s’agit de phénomènes naturels de ce genre. Hé, je vais en Islande pour ça hein) 
C’est là qu’on comprend ce qu’est vraiment un hamburger. Avant d’en manger un à Key West, on ne sait pas ce que c’est. La taille de ton assiette, un steak qui fait ton poids, l’huile d’une friteuse entière et un goût ajskhfjbfjdsjzrfnqmoezfnrsd.
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Il paraît que par temps clair, on peut voir Cuba depuis un certain endroit.
Ouais, ben par temps très très clair quoi. Genre, t’enlèves l’atmosphère et ça devrait passer. Parce qu’on a eu beau guetter, zoomer avec le réflex argentique au gros zoom de papa, pas vu.
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La photo de touristes. D’ailleurs j’ai coupé, mais on voyait d’autres
personnes qui faisaient la queue, hahahaha.
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Etape 5 – Retour à Miami.

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Pour un jour seulement, après un arrêt dans un parc type seaworld, même que j’ai vu des lamantins pour la première fois de ma life. Dernière visite de la ville, on a craqué et dépensé une fortune dans un restaurant français, juste parce que, oh mon dieu, des pâtes et du velouté de courgettes. Et départ le lendemain pour un looooong vol au cours duquel on a célébré le nouvel an. Eh ouais, et même qu’ils servaient une coupe de champagne, et c’est chou.

J’ai dormi pendant absolument tout le retour entre Paris et chez moi, soit 5h de route.
Nan mais j’étais trop jetlaguée quoi.

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En résumé, l’Amérique : IMMENSE.

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