Les vices cachés des graphistes – illustrateurs

À chaque profession ses déformations.

Un graphiste…
  • connaît toutes les polices d’écritures, ou, à défaut, est capable de reconnaître la famille d’une police et ainsi de la retrouver facilement. Dans la rue, le graphiste s’exclame souvent « Hé, c’est la typo Chocolate Box t’as vu » alors que tout le monde s’en cogne, et il a reconnu direct la typo Papyrus lors de la sortie du film Avatar.
  • saigne des yeux dès qu’il voit de la Comic Sans MS.
  • connaît plein d’insultes marrantes seulement pour lui.
  • a juste envie de répondre « jette-moi ce torchon et va brûler en enfer, HÉRÉTIQUE » quand on lui montre fièrement une affiche – un flyer – une carte des cocktails en lui demandant son avis sincère, mais pas trop méchant, hé ho, on n’est pas des pros nous ! (alors faites pas comme si, reugneugneuh)
  • observe tout le temps les gens de manière très insistante. La courbure de leur nez, la forme de leur bouche, la largeur de leurs épaules, le tombé de leur poitrine… S’ils sont immobiles, alors il étudiera aussi leurs poses. Oui, ça prête à confusion et oui, ça crée quelques malentendus.
  • a des tas de photos de modèles, masculins, féminins, adultes et enfants, souvent nus ou en petite tenue. Pas parce que c’est un pervers pédophile, mais parce qu’il a besoin de tas de références anatomiques pour dessiner correctement.
  • préfère travailler la nuit… ou dans la nuit. Ce n’est pas grave si le soleil brille et qu’il finit par se transformer en vampire, il a besoin de voir correctement les couleurs !
  • collectionne les feutres, les crayons de couleur, les pinceaux et les tubes de peintures. Même s’il n’utilise que rarement 80% de son matériel, il aime dépenser des fortunes en étant persuadé qu’il s’en servira… alors que non.
  • pète souvent des câbles sur ses boulots, histoire de se défouler sans perdre sa productivité. Comme dans la photo de cet article, et encore, celle-là est soft.
  • ouvre Paint en cachette pour faire des dessins moches.
Quoi, c’est soft ? Ah mais c’est parce que j’ai pas tout dit. Mais le reste est un peu trash, ça inclue du sang et quelques yeux au beurre noir, des peluches utilisées à des fins voodoo… rien d’intéressant, hmhm.

6 réflexions sur “Les vices cachés des graphistes – illustrateurs

  1. Ienny-chou dit :

    Dans la rue, le graphiste s'exclame souvent « Hé, c'est la typo Chocolate Box t'as vu » alors que tout le monde s'en cogne, et il a reconnu direct la typo Papyrus lors de la sortie du film Avatar. >> AMAGAD, c'est tellement çaaaa ! xDDD Je la vois PARTOUT Chocolate Box… ! (et j'avais aussi vu Papyrus pour Avatar, donc c'est trop drôle que tu sortes la même remarque, ahahaha !)

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  2. Anonyme dit :

    Ahahahah Génial cet article et chocolate box m'a fait exploser de rire… En sortie de classe, dans le bus, c'est comique, ça fuse de tous les côtés, je n'ose pas imaginer la tronche du chauffeur en nous voyant… Ah, mais c'est la TRAJAN ! xD

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  3. jabberwockyreads dit :

    « observe tout le temps les gens de manière très insistante. La courbure de leur nez, la forme de leur bouche, la largeur de leurs épaules, le tombé de leur poitrine… S’ils sont immobiles, alors il étudiera aussi leurs poses. Oui, ça prête à confusion et oui, ça crée quelques malentendus. »

    je suis peut être un peu graphiste dans l’âme alors… ou juste une weirdos peut être … à voir

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